People often ask me what my three top priorities are, and I tell them the economy, the economy, and the economy.
Why do I say this? Because I believe the need for a sound economy underpins all aspects of our lives.
We face a crippling infrastructure deficit in our towns and cities. If this infrastructure deficit is left unaddressed, our economy will lack the solid foundation it needs to grow and prosper in the future.
One plan to ensure that we eliminate this deficit is by creating a non-partisan Canadian Infrastructure Financing Authority to pave the way towards more robust and innovative financing and investment partnerships.
We need to overhaul employment insurance because, right now, it is not there when so many Canadians need it.
We must make sure Canadians have access to the skills and training they need to get good jobs. As one initiative, we should merge the various workforce development programs into a single transfer to the provinces, funded from general revenues, and allocated according to the provincial share of unemployed workers.
We need transparent predictable policy around trade and investment.
Th federal government should provide the transparency and predictability that the Harper government has not. We should welcome foreign investment based on reciprocal rights of investment for Canadian businesses.
We need to help students get a quality education that leads to good jobs without crippling debt.
We need a plan to have the federal government take the lead through a national strategy on post-secondary education that fosters creativity and ingenuity, ensuring greater access and removing lack of income as a barrier for qualified students.
We need to overhaul an exemption-riddled tax system that provides some individuals and many businesses with breaks they do not need, while low-income people who want to get ahead are held back by counter-productive rules and regulations.
We must move forward with a reformed taxation system for the 21st century, focused on financing good public services for all Canadians, helping the most vulnerable to achieve more fulfilling lives, and operating with fairness and transparency.
We need to finally complete our economic union, and break down all the barriers to productive economic activity across provinces.
It should be a priority of a Liberal government to provide vigorous national support for an effective economic union, including more modern and practical standards that will help generate opportunities in the national and global economies.
And we must develop our natural resources for the long-term, guided by independent science and stringent environmental standards. When we refer to energy and the environment as separate issues, we set up a false dichotomy and justify unprincipled public policy.
We must have a sustainable approach to resource development. This means not taking risks that we do not know how to mitigate. We must put a price on carbon, with the revenue raised going to the provinces in which it was generated, and support necessary regulation to oversee the lifecycle of natural resource projects.
All of that goes into building a more competitive and sustainable economy, and that’s why it is such a key priority.
But there is so much more we have to do.
Equally important is strengthening the ties that bind the citizens of Canada together from coast to coast to coast.
We need Canadians to re-engage in building our great nation, and it begins with the federal government resuming the mantle of leadership that Stephen Harper has deliberately abandoned.
We need a federal government that works in the national interest, for all Canadians. That brings everyone to the table to work together, whether it is on national health standards, or environmental leadership, pension reform, or on all those crucial economic issues.
Because once we are all working together, for One Canada, that is when we can do great things, and so much more is possible.
FRENCH VERSION:
Les gens me demandent souvent quelles sont mes trois priorités, et je leur réponds : l’économie, l’économie et l’économie.
Pourquoi est-ce que je dis ça? Parce que je crois qu’une économie solide est bénéfique à tous les aspects de nos vies.
Dans nos villes petites et grandes, nous sommes confrontés à un déficit en matière d’infrastructures qui risque de nous paralyser. Si ce déficit continue d’être ignoré, nous privons notre économie des fondations solides qui lui permettront de croître et de prospérer à l’avenir.
Nous avons besoin une stratégie pour faire en sorte que nous éliminions ce déficit en créant une instance canadienne non-partisane sur le financement des infrastructures qui permettra des partenariats de financement et d’investissement plus solides et innovateurs.
Il faut mettre en œuvre une refonte de l’assurance-emploi, parce que maintenant, ce régime n’est pas conçu pour aider les Canadiens lorsqu’ils en ont le plus besoin.
Au sein du gouvernement, nous devons faire en sorte que les Canadiens puissent avoir accès aux compétences et à la formation dont ils ont besoin pour accéder à de bons emplois. Parmi des projets, nous devons fusionner les divers programmes de développement de la main-d’oeuvre en un seul transfert aux provinces, financé à partir des revenus généraux, et réparti en fonction du nombre de travailleurs sans emploi dans chaque province.
Il nous faut une politique transparente et fiable en matière de commerce et d’investissements.
Un gouvernement libéral devrait assurera la transparence et la fiabilité qui fait défaut au gouvernement Harper. Nous accueillerons les investissements étrangers en nous assurant que les entreprises canadiennes jouissent des mêmes droits à l’étranger.
Nous devons aider les étudiants à obtenir une éducation de qualité qui mène à de bons emplois, mais non à l’endettement massif.
Le gouvernement fédéral devrait prendre l’initiative d’une stratégie nationale en matière d’éducation post-secondaire qui favoriserait la créativité et l’ingéniosité, qui rendrait cette éducation plus accessible, tout en éliminant la barrière du revenu qui empêche de nombreux étudiants qualifiés d’accéder aux études post-secondaires.
Nous avons besoin d’une refonte d’un système fiscal truffé d’exemptions qui accorde à de nombreux particuliers et entreprises des allégements fiscaux dont ils n’ont pas besoin, tandis que des réglements contre-productifs empêchent les Canadiens à plus faible revenu d’aspirer à un meilleur avenir.
Nous devons aller de l’avant avec une une réforme du système fiscal adaptée aux réalités du XXIe siècle, axée sur le financement de services publics de qualité pour tous les Canadiens, qui permettrait aux plus vulnérables de nos concitoyens d’aspirer à une vie plus enrichissante, tout en opérant de façon équitable et transparente pour tous.
Nous devons enfin concrétiser notre union économique, et éliminer toutes les barrières à une économie interprovinciale productive.
Un gouvernement libéral devrait faire une priorité de soutenir vigoureusement une union économique qui serait efficace à l’échelle du pays, et qui instaurerait des normes plus modernes et pratiques afin de faciliter l’exploitation d’opportunités économiques sur le plan national et international.
De plus, nous devons exploiter nos ressources naturelles dans une perspective à long terme, guidée par des normes environnementales et scientifiques à la fois rigoureuses et indépendantes. Lorsque nous abordons l’énergie et l’environnement comme des entités distinctes, nous créons une fausse dichotomie qui mène à des politiques publiques dénuées de principes.
Il nous faut une approche de développement durable de nos ressources. Concrètement, ça signifie qu’il ne faut pas courir de risques que nous ne sommes pas capables de contrôler. Il faut imposer un prix sur les émissions de carbone, dont les revenus seraient versés proportionnellement aux provinces ayant produit ces émissions, et appuyer toutes réglementation nécessaire à la supervision de projets de développement des ressources naturelles.
Toutes ces démarches visent la création d’une économie plus durable et concurrentielle, et c’est la raison pour laquelle c’est une priorité absolue.
Mais nous devons faire bien plus que ça.
Il est tout aussi important de renforcer les liens qui unissent les citoyens canadiens d’un océan à l’autre.
Il faut que les Canadiens se sentent de nouveau impliqués dans la construction de notre grand pays, et cela commence au niveau du gouvernement fédéral, qui doit assumer de nouveau le leadership que Stephen Harper a délibérément abandonné.
Il nous faut un gouvernement fédéral qui travaille dans l’intérêt du pays, pour tous les Canadiens. Un gouvernement qui invite tous les Canadiens à travailler ensemble, que ce soit pour la questions des normes nationales de soins de santé, du leadership en matière d’environnement, de la réforme du régime de pension, ou de toute autre question urgente liée à l’économie.
Un fois que nous travaillons tous ensemble, pour Un Canada, de nouvelles possibilités s’offriront à nous, et c’est là que nous accomplirons de grandes choses.